Pour le Royaume-Uni, la construction communautaire qui naît en 1957 avec la Communauté Economique Européenne (CEE) et la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA), et aboutit à l’Union européenne que nous connaissons aujourd’hui, doit incarner une Europe des projets et des résultats, certainement pas une Europe politique. Le débat sur l’avenir de l’Union européenne ne semble pas intéresser l’opinion britannique. En revanche, la question de l’appartenance à l’Union européenne est un serpent de mer qui vient de refaire surface par la grâce du Premier ministre David Cameron qui en décidant d’organiser prochainement un referendum sur ce thème a, semble-t-il, ouvert une boîte de Pandore. Car rien n’indique que le Brexit (terme composé des mots « Britain » - « Grande-Bretagne » - et « exit » - « sortie » - ) sera évité, et les conséquences qui en découleraient sont, pour le moment, difficilement mesurables avec certitude.
Mais peut-être s’agira-t-il tout simplement d’un nouvel épisode des relations assez compliquées qu’entretiennent le Royaume-Uni et l’Union européenne et à l’instar d’un très grand dramaturge anglais, William Shakespeare, pourra-t-on dire au final : « beaucoup de bruit pour rien ».
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